LYRIC

[Couplet] C'est l'éclosion du mal après l'érosion du charme, ouais
Depuis qu'tu m'as quitté j'crève, les mots sont inutiles
L'émotion qui mutile a pris les rênes
J'ai trop d'mal à y croire, j'ai vécu pas mal d'histoires banales
T'es pas ma femme mais une maladie noire
Chaque fois qu'tes yeux couleur émeraude croisaient les miens
Toujours le même rôle : je t'aimais trop pour froisser les liens
Et tu le savais très bien que jamais je me lasserai
Car t'avais ce regard assez fort pour me menacer
Et me passer de ce charme est un acte insurmontable
C'est sûrement ça qui fait qu'le drame vient s'écraser sur mon crâne
Avec tous tes surnoms naïfs, tu savais m'manipuler
C'est ça qui tue les hommes : plus on aime, plus on capitule
Et t'avais l'habitude d'une attitude légère
En altitude, sale p'tite pute, de ma vie tu désertes
Tu m'as pris pour un d'ces beaux garçons qui flirtent gentiment
Mais j'meurs d'sentiments et d'interrogations
Une rancœur lancinante et quand j'y pense en silence
T'as la chance immense d'avoir ce cœur en ciment
Et si j'me sens vivant c'est qu'le sang inonde mon envie d'vengeance
Quel est le sens immonde des mensonges de la p'tite enfance ?
Et y'a quelque chose qui s'est brisé, un soupirail qui s'est ouvert
Je fais la promesse que la prochaine souffrira comme j'ai souffert

[Refrain] x2
C'est l'éclosion du mal après l'érosion du charme
Quand le drame devient l'émotion durable
Les mots sont une arme quand tu m'annonces que tu pars
Mais les larves de larmes provoquent l'éclosion du mal

[Interlude musicale] [Refrain] x2
C'est l'éclosion du mal après l'érosion du charme
Quand le drame devient l'émotion durable
Les mots sont une arme quand tu m'annonces que tu pars
Mais les larves de larmes provoquent l'éclosion du mal

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