LYRIC

La belle de Cadix avait des yeux de velours, quand tous deux nous
Luttions, pour elle brûlant d'amour. Elle restait subjuguée par ma
Fougue éclatante quand fou je piétinais la terre sèche et brûlante. La
Belle de Cadix tremblait d'un regard doux, excitée elle savait que
J'était prêt à tout. Je soufflais plein d'ardeur, songeant en
Combattant,
Qu'un oeil noir me regarde et que l'amour m'attend!
Pourquoi, pourquoi, quand tu restes embroché
Pourquoi, pourquoi, tu veux plus faire olé
Pourquoi, pourquoi, tu restes planté comme ça
Pourquoi, pourquoi, quand t'es mort tu ris pas
Souviens-toi, nous riions d'un entrain bienveillant, devant milliers
Millions aux gradins agglutinés… En passes et en esquives nous nous
Jouions de la mort, la narguant sous les fleurs ou les sifflets du
Public.
Mais maintenant malheur il oscille inconscient, empalé sur mes cornes
Son sang va s'écoulant – tandis qu'elle hurle sa haine, rageuse et
Effondrée, criant de part l'arène tu es un meurtrier!
Pourquoi, pourquoi, elle pleure en m'insultant
Moi qui depuis toujours l'aimais en y croyant
Pourquoi, pourquoi, son air large et hautain
Après un coup précis s'est soudainement éteint.

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