LYRIC

La bave aux lèvres, le regard trouble
L'érection devant ce qui brille
Les sueurs froides viennent se répendre
Sur le front inquiet et fébrile
On ne sait pas ce qui peut nous attendre
Dans le doute restons immobiles
Aimer le bonheur comme une carte postale
Et la vie qui défile
Plus de 50 ans de travail
Pour la liberté accessible
Toi qui croyais te faire la malle
En attendant c'est pas possible
Ceux qui décident sont des pilleurs
Qui n'aiment pas ceux qui resquillent
Ils collectionnent aussi les bombes
En espérant dormir tranquille

Ça empire , ça s'emporte
Les rats s'bousculent à ma porte
Le doigt sur la détente
Rend pas ma vie plus excitante
Ça déconne , ça déborde
Nous v'là coincés dans les cordes
Cette fois je crois comprendre
Qu'on se relèvera pas de nos cendres

Alors j'me demande
J'me pose des questions
Sur la frustration du gosse de riche
Comment il exprime sa détresse
Quand il aimerait goûter au risque
À la saveur du temps qui presse
Alors qu'un autre gamin qui bosse
Voudrait juste rentrer chez lui
Le soir il danse pour espérer
En écoutant chanter la pluie
Sa vie se passe à la chaîne
À produire le dernier modèle
Du truc qu'il faut qu'on possède
Pour échapper à nos problèmes
Et s'en créer pleins de nouveaux
Avant de tout foutre à la poubelle
Se dire finalement c'est mauvais
Sur la santé y'a des séquelles

Ça empire, ça s'emporte
Les rats s'bousculent à ma porte
Le doigt sur la détente
Rend pas ma vie plus excitante
Ça déconne, ça déborde
Nous v'là coincés dans les cordes
Cette fois je crois comprendre
Qu'on se relèvera pas de nos cendres

Puisqu'on veut tout et son contraire
Dans les cours et dans les cratères
Puisqu'on veut tout et son contraire

Ne rien apprendre du passé
Le recopier trait pour trait
Ne voir en l'avenir que la peur
Et partir en guerre pour la paix
Se plaire à vivre dans le mensonge
Et dire aimer la vérité
Pour vendre la loi du plus fort
On l'a baptisée liberté

Entendstu ces voix qui hurlent
Comme pour appeler au calme
J'ai vu des pompiers pyromanes
Qui se jetaient dans les flammes
Des coupables admirables
Des victimes infames
Tout ces gens que je n'connais pas
Et qui font partie de ma vie
Ils me gênent tout autant qu'ils m'aident
À tenter de voir qui je suis
Avec les névroses, les angoisses
Les splendeurs, les envie
Et cette vérité qui me glace
Comme tuer pour rester en vie

Pour rester en vie

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