LYRIC

Mon air et mes mots subtils
Disent que mon cœur en 2010
Voudrait tant, je le sens
Partir en quatorze cent

C'est un salon gothique
Vaste et mélancolique
Où comme une âme en peine
Je traîne
Là-haut, parmi les ombres
Un tableau très sombre
Me retient toujours
Comme un amour

(Ta)

La nuit souvent j'emprunte
Du temps au labyrinthe
Pour m'allonger dans le tableau
Près d'une épée sortie
Vous: dans l'herbe endormie
Devant un paysage
Votre visage
Qui la nuit vient vers moi
Provocant l'émoi
Que je chante aujourd'hui
Comme un ennui

(Ta)

Alors le vent se lève
Je sens bouger vos lèvres
Et la-bas les soldats
Ne nous voient pas
Votre pourpoint qui s'ouvre
Au loin les tours du Louvre
Le ciel est tourmenté
Par vos beautés

Et mon air et mes mots subtils
Disent que mon cœur en 2010
Voudrait tant, je le sens
Partir en quatorze cent

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