LYRIC

J'ai lâché tant de lest, essuyé tant de refus
Colmaté quelques brèches, forcé des portes sans issue
Dites-moi où le bât blesse, si vous l'avez jamais su
Même si quelque chose est mort, je ne m'avoue pas vaincue
J'espère marquer encore quelques buts

Côté jardin, côté cour, c'est toujours le temps qui court
Et moi qui cours après vous
Côté jardin, côté cour, la distance me prend de court
Je me sens mal tout à coup

Des bunkers-forteresses se dressent à perte de vue
Mes signaux de détresse n'ont pas été entendus
Même s'il fait mauvais dehors, même si la cause est perdue
J'aurais une fois encore survécu

Côté jardin, côté cour, pourrait-on faire demi-tour?
Tout revoir de bout en bout?
Côté jardin, côté cour, m'avez-vous percée à jour?
Je ne tiens plus bien debout

Faut-il défier le sort et recharger les accus
Faire semblant d'être fort? Je ne sais plus…

Côté jardin, côté cour, seriez-vous aveugle et sourd?
L'air du soir devient plus doux
Côté jardin, côté cour, c'est toujours le temps qui court
Et moi qui cours après vous.

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