LYRIC

Ça ne tient à rien la vie

Couplet 1
J’avais puisé dans ton amour
La force de me battre
J’avais trouvé dans ton regard
La paix de l’esprit

Trouvé dans tes bras
Le réconfort, la sécurité,
Dans la douceur de ta voix
La paix, la sérénité

Pour toi je me suis vaincu
J’ai relevé la tête, bébé
J’ai enfin appris à aimer
Et à me laisser aimer

Tu m’as appris l’espoir
Tu m’as appris à croire en moi
Avec toi pour la première fois
Je retrouvais la foi

Quand je me levais le matin
Nos deux corps n’en formant qu’un
Je bénissais ce dieu incertain
De t’avoir mis sur mon chemin

Je me demande parfois
Si tu savais combien je t’aimais
Tellement j’étais encore avare
En « je t’aime » je l’admets

Tu me manques, bébé
Sans toi, je me sens désorienté
Je ne sais pas si tu réalises
La place que tu as prise dans ma vie

Comment pourrais-je te survivre
Quand tu m’as connu
Je n’étais qu’un mort en sursis
Je n’attendais plus rien de la vie

Refrain
Ça tient à quoi la vie
Moi je pleure toi tu ris
Et la terre continue de tourner
Ça tient à quoi la vie
Seule une seconde suffit
Un seul geste pour te l’ôter
Ça tient à quoi la vie
L’homme l’être supérieur
Est de l’homme le prédateur
Ça tient à quoi la vie
Comme la flamme d’une bougie
Ça ne tient à rien la vie

Couplet 2
Je ferme les yeux et je revois
Encore et encore ton corps
Sur cette table de métal froid
Tu étais belle même dans la mort

Dans ton aura de lumière
Tu semblais juste dormir
Et ton visage d’ange
Semblait même me sourire

Sur ton corps nu
Je n’en finissais plus
De verser des larmes
Le sang de mon âme

Je dois supporter le poids
De ma culpabilité
Celle de n’avoir pas
Su être là pour te protéger

Une vie fauchée en plein envol
Pour quelques piécettes
Une seule vie que l’on vole
C’est ma vie aussi qui s’arrête

Un fait divers, une banalité
Pour une police désabusée
Qui a d’autres priorités
Pas de témoins, affaire classée
Je reste seul avec mon chagrin
Et ce sentiment d’injustice
Tel ne sera pas mon destin
Je mettrai un terme à ce supplice

Un genou sur ta tombe
Je fais le serment solennel
De retrouver la créature immonde
Qui t’a coupé les ailes, ma belle

Refrain

Couplet 3
L’âme noircie par la haine
On pouvait voir sans peine
Les flammes danser
Au fond de mes yeux fatigués

J’extirpais la vérité
Du fond des esprits désaxés
De ceux qui par leur mutisme
Se faisaient complices de ce crime

Comme les langues se délient
Avant de toucher le sol
Comme l’esprit s’éclaircit
Avant que la cervelle ne vole

En éclats ; car ma rage était telle
Qu’elle semblait surnaturelle
L’homme ne tarda pas enfin
A tomber entre mes mains

D’une lame chauffée à blanc
J’ai imprimé dans sa chair pâle
La cause de mes tourments
De manière indélébile

Durant trois jours j’ai observé
Son corps nu et lacéré se balancer
Je l’ai contraint à voir
Son reflet castré dans le miroir

Un coup de surin
Entre deux vertèbres cervicales
Tu vivras le fardeau qui est le mien
A demi-mort, comme une ombre

Bébé, S’il y a une vie après la mort
Aucun dieu ne pourra m’empêcher
De te retrouver encore
Pour vivre la vie qu’on nous a volée…

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