LYRIC

Ce que la mer chante à des milles d'ici
La force de ton ventre, le besoin absolu
De m'ériger en toi
Mes bras de mâle, amour, s'ébranlent
Pour les confondent en une seule étendu

Si j'étais mort avant de te connaitre
Ma vie n'aurait été que fil rompu
Pour la mémoire et pour la trace
Je n'aurais rien su de mon corps d'après la mort
Ni des grands fonds de la durée
Cette vie, notre éternité qui traverse la mort
Je n'aurais rien su

Ce que la terre, dans l'alchimie de ses règnes
Abandonne, transmue, en noueuses genèses
De même je l'accomplis, en homme concret
Dans l'arborescence humaine, le destin qui me lie
A toi et aux nôtres

Si j'étais mort avant de te connaitre
Ma vie n'aurait été que fil rompu
Pour la mémoire, et pour la trace
Je n'aurais rien su de mon corps d'après la mort

Ni des grands fonds de la durée
Cette vie, notre éternité qui traverse la mort
Je n'aurais rien su

Rien su de mon corps d'après la mort
Rien de la tendresse au long cours de tes gestes
Et je n'en finis pas d'écouter les mots
Au long de tes hanches

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