LYRIC

Le trois février deux-mille trente
Il est tombé malade
Il avait la gorge palpitante
Et le nez en cascade
Il y a une pharmacie superbe
À 43m de chez lui
Il y a acheté un peu d’herbe
Contre la maladie
Contre la maladie

La pharmacienne a l’habitude
Elle a été formelle
Un Afghanica du grand sud
Quoi de plus naturel
La posologie, un pétard
Fabriqué de ses petites mains
Matin midi et un le soir
Pendant sept jours au moins
Pendant sept jours au moins

La toute première inhalation
L’a mis de bonne humeur
Il avait bien moins de frissons
Et un moral meilleur
Trois prises par jour à heures ?xes
ca fait du bien, c’est bon à prendre
Il a guéri comme le Phénix
Renaissant de ses cendres
Renaissant de ses cendres

Le traitement de la pharmacienne
A si bien réussi

Qu’en plus de guérir dans la semaine
Il n’a jamais tant ri
Il lui a donc demandé
Comme ca, sur un ton évasif
Si il pouvait le continuer
À titre préventif
À titre préventif

Moi j’dis ca, j’suis pas concerné,
J’ai meme pas un briquet
J’aime bien les plantes, mais les fumer
C’est pas dans mes projets,
Mais ca suf?t ces rabats-joies
Qui nous font rentrer dans la ronde
A grand renfort de projets d’loi
Les plantes sont à tout le monde
Les plantes sont à tout le monde

Dire qu’il y a moins de vingt ans
Pour une pharyngite
Il fallait voir un médecin traitant
Diplômé bac plus huit
Tout ca pour des médicaments
Des pschitt et des sirops douteux
L’Histoire retiendra le printemps
Où l’on a trouvé mieux
Où l’on a trouvé mieux
Où l’on a trouvé mieux

Le trois février deux-mille trente
Le trois février deux-mille trente
Le trois février deux-mille trente

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